Notre approche chez Shynleï, c’est s’éveiller à ce que l’on porte au fond de soi - ce qu’on appelle ses tripes - , c’est rendre tangible ce qui ne l’est pas.
Mission impossible donc, par définition…
… mais possible si l’on utilise l’écriture, un langage : mettre des phrases sur des rêves, des envies, formuler du sens, trouver les mots qui portent nos singularités et nos valeurs, identifier par des locutions les comportements et les talents qui nous mettent en mouvement vers notre futur.
C’est ça faire un Shynleï : écrire le profil de ce que l’on est et de ce que l’on veut.
Mais la phrase de Michel Audiard pour les marins des Tontons Flingeurs s’applique-t -elle à Shynleï ? « C’est curieux chez Shynleï, ce besoin de faire des phrases ».
Oui et non. Oui, car c’est en écrivant qu’on arrive à capter et à mémoriser les choses qui nous viennent spontanément, puis à les rendre de plus en plus justes dans le temps.
Non, car il ne s’agit pas de faire des phrases pour montrer aux autres qu’on s’exprime bien, mais pour trouver les mots justes, ceux qui nous correspondent vraiment.
Alors c’est quoi un Shynleï exactement ? Et bien, c’est exactement : 31 rêves/envies/actions, 16 comportements/talents, 16 mots-valeurs et 15 lignes de texte. C’est cela exactement à un moment donné.
Mais ce n’est pas statique : au fil du temps, ça bouge au gré de votre réflexion et de vos rencontres pour se stabiliser en trois à quatre mois.
Et puis ces mots interagissent les uns avec les autres d’une manière qui est spécifique à chacun, liée à la façon que nous avons de confronter notre passé à notre avenir, de relier notre discours à nos actes et de nous connecter aux autres et au monde.
Bref, même s’il ne s’agit que de quelques mots, chaque Shynleï, est unique comme la personne qui le fait !