Penser à soi est écologique

· Émotion

Parce que nous vivons en société, en entreprise, en famille, nous nous devons de penser à nous pour une meilleure harmonie entre les individus d’un groupe.

Dans le langage courant, l’expression penser à soi est souvent associée à l’égoïsme dans la mesure où elle s’oppose inconsciemment à penser aux autres. Si je pense à moi, j’ai l’impression de le faire au détriment des autres. A l’inverse, penser à soi peut aussi avoir une connotation individualiste et induire une démarche égocentrique qui fait fi de l’entourage.

Penser à soi, c’est découvrir et entretenir son jardin intérieur

Chacun d’entre nous, femme, homme, jeune, senior, entrepreneur, employé, a son jardin intérieur qui va lui donner sa propre énergie de vie. Penser à soi, c’est cultiver son jardin intérieur afin que celui-ci s’épanouisse, qu’il produise l’oxygène nécessaire à notre vie et à celle des autres. C’est être lucide sur ses envies, sur ce qui est bon ou toxique pour soi. Notre quotidien nous embarque souvent dans une course effrénée contre le temps où nous sommes en apnée, dans un enchainement d’activités, d’obligations, voire dans une routine. Nous agissons comme des automates, en risquant de ne plus incarner ce que nous faisons, d’agir sans donner du sens à nos projets.

Penser à soi favorise une relation plus juste à l’autre. Sans le savoir, nous apportons aux autres ce que nous cherchons pour nous transformer. Le lien entre il ou elle et moi sera d’autant plus vrai et épanouissant que j’aurai conscience de mes forces de mes faiblesses, de qui je suis et de ce qui m’anime. Penser à soi, c’est faire résonner l’intérieur avec l’extérieur, c’est prendre plaisir à interagir. C’est aussi prendre du recul sur son propre parcours afin d’en tirer des enseignements bénéfiques pour le futur.

 
Il est possible d’apprendre à penser à soi

Apprendre à penser à soi, c’est opérer un changement de regard sur l’extérieur en prenant du recul sur sa propre vie, en étant à l’écoute de ses sensations, quotidiennement. Chaque jour, le jardiner se rend dans son jardin, observe, défriche, retourne la terre et récolte les fruits et les fleurs qui nourrissent et émerveillent, lui et sa famille.

Cette gymnastique de l’esprit doit être entreprise au quotidien. Il s’agit d’adopter une posture et un état d’esprit propices à une meilleure prise en compte de notre ressenti. Pour atteindre cet objectif, certaines pratiques ou exercices – sport, méditation, contact avec la nature ou connexion avec ses rêves, ses aspirations – peuvent aider. Ces pratiques nous permettent de nous poser les bonnes questions afin de comprendre comment nous agissons tous les jours. L’objectif ultime de ce travail sur soi-même est de faire de chaque petite expérience quotidienne, une occasion de comprendre que le monde nous en offre une infinité pour la vie.