En voiture, quand on a l’œil rivé sur le GPS, on ne voit plus le paysage ; et quand on est en mode automatique, on risque de s’endormir au volant.
Lorsque j’ai des repères sur ma route - un grand chêne, une prairie, une chicane - je suis détendu, je sais quoi faire.
Et dans la vie, le parcours importe autant que la destination.
Alors plutôt que d’avoir l’œil rivé sur la carte, levons la tête pour profiter de la vie.
Voilà pourquoi il faut des repères, des repères qui nous relient à notre âme et qui deviennent aussi visibles que les arbres sur la route : pour avancer tranquille, pour trouver de plus en plus d’énergie, pour s’enrichir du partage de cette force.
Mais où trouver ces repères ? Un peu autour de nous peut-être, un peu dans notre histoire certainement, mais surtout au fond de nous car notre environnement est instable et trompeur : la planète, nos réseaux, notre travail, même parfois notre famille… ne sont pas forcément des éléments fixes ou fiables dans notre paysage.
De quoi s’agit-il ? C’est comme le grand chêne, la prairie, la chicane.
Ce sont des mots, des phrases, mis sur des choses qui nous parlent et qui nous guident, en l’espèce des repères humains.
Ce sont des réponses à des questions très simples :
- Où aller en confiance ?
- Comment toucher quelqu’un qu’on aime ?
- Quel dialogue engager avec les autres et le monde ?
- A quoi donner envie ?
- En quoi suis-je unique ?
- Quel est mon point fort ou mon point faible ?
Ça s’appelle des rêves, du sens, un don, un talent…
Ces mots, il faut les découvrir pour s’en servir et il faut les partager pour les rendre de plus en plus justes et comprendre les liens qui les unissent, c’est-à-dire nous profondément.
Il faut apprendre à puiser la vie et l’énergie qu’ils portent en eux et entre eux : c’est notre vie, c’est notre énergie.
Avoir des repères dans la vie, c’est nous rendre visible à nous-même et en faire profiter les autres.