Dans ces temps sombres, revenons au rêve, le rêve pour chacun et pour tous, celui qui permet de réveiller notre énergie positive pour agir ensemble.
Le rêve permet plein de choses : s’évader, se connecter à soi, imaginer des choses qu’on aurait envie de vivre en vrai, préciser des intuitions qu’on a en soi, faire vivre ce qui n’existe pas, mobiliser pour réaliser un grand projet, stimuler des échanges sur nos visions du futur, engager une nouvelle aventure ...
Le rêve c'est exprimer quelque chose que l’on porte en soi, le rendre intelligible à soi et aux autres si l’on ose en parler. C’est une façon de communiquer avec soi-même et avec les autres sur ce que nous portons au fond de nous.
Rêver c’est déjà agir
Cette expression concrète, cette volonté de mettre des mots sur ce qui nous anime et cette audace du partage nous aident à envisager que nos rêves se réaliseront peut-être. Ils font naître la confiance dans l’idée que nous pourrons un jour avancer vers eux.
Bref, il y a un rapport direct entre le rêve et l’action.
Pourvu que nous prenions la peine de les exprimer et de les partager, nos rêves nous mettent effectivement en mouvement et nous donnent envie d’avancer.
Rêve c’est agir l’air de rien
Et même quand le rêve est vu « petitement » comme une façon d’enjoliver une réalité sombre (« tu vois tout en rose ! »), de provoquer inconsciemment (« faut pas rêver ! »), voire de s’extirper d’un monde oppressant (« seul le résultat compte ! »), là encore il est question d’agir.
Enjoliver c’est dépasser les invitations à la résignation, rendre visible un monde porteur de bonheurs, c’est prendre parti sur la possibilité d’un engagement positif.
Provoquer, c’est mettre un grain de sable dans la machine, risquer de suspendre les routines, c’est stimuler doucement le changement.
S’extirper, c’est se libérer des contraintes, c’est arrêter le temps, c’est commencer à construire un nouvel espace d’échange.
Rêver, s’est agir ensemble
Et quand un rêve est pris au sérieux par celui qui le porte, alors il le partage, le confronte à la réalité de ce partage et puis à la réalité de sa mise en œuvre avec les personnes qu’il embarque et qui, avec lui, l'embellissent et le mènent à bien.