"As-tu fait ton « Shynleï ?» Voilà une question que nous nous poserons dans le futur. La démarche a du sens. Elle en a d’autant plus dans la période de « transition-exploration » dans laquelle je me suis lancée.
Puisque l’opportunité se présente de ralentir, de laisser la terre en friche autant aller au bout des choses et en profiter pour poser les choses. Ecrire mes rêves. Les voilà qui déferlent en quelques minutes. C’est donc qu’ils n’étaient pas loin.
Faire rentrer des rêves dans des cases…"En es-tu bien certain?" Les rêves ne sont-ils pas fait pour rester en altitude? Tout là-haut, dans nos têtes.
Et bien non. Chez Shynleï on prend le parti qu’il faut les lister, prendre le temps, y revenir, les modifier si l’on n’est pas tout à fait content.
Oui oui, je vais le supprimer celui-là. L’autre qui reste sur le bas-côté a plus de sens pour moi, je vais les remplacer. Pour les fondateurs de Shynleï, ce n’est pas quelque chose en plus, ses rêves, dont on s’occupera lorsque l'on aura le temps.
C’est l’essence même de notre moteur humain. Ce qui nous met en mouvement, ce qui nous relie harmonieusement aux autres, ce qui crée des rencontres, ce qui nous donne l’énergie de regarder au-delà de l’horizon qui se profile. Lentement parfois mais sûrement.
Et les écrire permet déjà de visualiser la route, la trajectoire, le cap à suivre. Un bon marin sait qu’il rencontrera en chemin des courants contraires, des doutes, des avaries mais à quoi bon vivre si on passe à côté de ses rêves.
Et maintenant que tu les écris, que veux-tu incarner? Les mots se choquent, s’entrechoquent, se remplacent, s’enfuient et enfin je trouve les bons mots. Explorer ce que j’ai au fond de moi, à l’intérieur, qui ait envie de rayonner à l’extérieur.
Et maintenant que tu sais ce que tu veux incarner, comment te mets-tu en chemin ? Et bien je démarre demain. Oui c’est bien ça. Demain. Pas à la fin de ma vie quand je « serai bien vieille au soir à la chandelle », comme disait l’autre.
Rêver, oser et y aller. Prendre le large. Advienne que pourra. C’est fait. Et je ne reviendrai plus en arrière. On se retrouve aux Marquises dans quelques années :-) Merci Shynleï."
Marie